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Le citoyen de l’Union est un étranger qui possède la nationalité d’un État membre de l’Union européenne et qui se rend ou séjourne dans le Royaume. Ce même régime s’applique aux citoyens du Liechtenstein, de l’Islande, de la Norvège (EEE), et de Suisse.
Le citoyen a un droit d’entrée s’il présente :
- un passeport national ou une carte d’identité en cours de validité ou non
- tout autre preuve démontrant la qualité de bénéficiaire du droit de circuler et de séjourner librement.
Si le citoyen ne produit pas de passeport national ou de carte d’identité en cours de validité, il lui est délivré un laissez-passer spécial, une annexe 10quater.
Sur base de ces documents, le citoyen de l’Union peut séjourner pendant une durée de maximum trois mois sur six mois en Belgique
Le citoyen doit signaler sa présence auprès de l’administration communale de son lieu de résidence.
Ce signalement doit se faire dans les dix jours de son entrée sur le territoire. Il se voit remettre une déclaration de présence (annexe 3ter). Cette obligation ne vaut pas pour les citoyens séjournant dans un hôtel, dans une prison ou dans un hôpital.
Sanction :
- Une amende administrative de 200 € peut être infligée si le citoyen a voyagé sans documents de voyage ou d’identité valables.
- Une amende administrative de 200 € peut être infligée si la personne ne signale pas sa présence dans les 10 jours de l’entrée sur le territoire.
NB : Le régime relatif aux citoyens de l’Union et assimilés comprend :
Le citoyen de l’Union est un étranger qui possède la nationalité d’un État membre de l’Union européenne et qui se rend ou séjourne dans le Royaume. Ce même régime s’applique aux citoyens du Liechtenstein, de l’Islande, de la Norvège (EEE), et de Suisse.
La demande de séjour de plus de trois mois doit être introduite à l’administration communale du lieu de résidence.
Le citoyen de l’Union qui souhaite séjourner en Belgique pendant plus de trois mois doit demander une « attestation d’enregistrement » dans les trois mois suivant son entrée sur le territoire.
Sanction : une amende administrative de 200 euros peut être infligée si la demande d'attestation d'enregistrement n'est pas introduite dans les 3 mois suivant l'entrée sur le territoire.
Le citoyen de l’Union est soit :
A l’appui de sa demande d’attestation d’enregistrement, le citoyen doit déposer dans les trois mois de la demande :
Le citoyen de l’Union doit apporter la preuve de sa citoyenneté, sinon la demande ne sera pas prise en considération. En cas d'irrecevabilité, l’administration communale délivrera une annexe 19quinquies.
Dès que le citoyen de l’Union apporte la preuve de sa citoyenneté, il est mis en possession d’une annexe 19. Il est inscrit au registre d’attente. Il est ensuite procédé à un contrôle de résidence, suite à quoi le citoyen est inscrit au registre des étrangers.
Si les documents requis ne sont pas déposés dans les trois mois de la délivrance de l’annexe 19, la commune peut refuser la demande et délivrer une annexe 20, sans ordre de quitter le territoire. Un délai supplémentaire d’un mois lui est accordé pour lui permettre de déposer les documents requis.
Si les documents requis sont déposés, la commune peut reconnaître le droit de séjour au citoyen de l’Union immédiatement et lui délivrer une attestation d’enregistrement, conformément à l’annexe 8.
Si les conditions ne sont pas remplies ou que le citoyen n’a pas complété le dossier dans le délai d’un mois supplémentaire, la commune peut refuser de reconnaître le droit de séjour et délivrer une annexe 20 avec ordre de quitter le territoire.
Dans deux cas spécifiques, le dossier sera néanmoins transmis à l’Office des Etrangers (OE) pour décision :
Dans ces cas, l’OE doit prendre une décision dans les 6 mois de la délivrance de l’annexe 19. Si aucune décision n’a été prise dans ce délai par l’OE ou que la décision est positive, l’administration communale peut délivrer une attestation d’enregistrement au citoyen de l’Union (annexe 8).
Si les conditions liées au séjour ne sont pas remplies, l’OE donne l’instruction de délivrer une annexe 20 avec un ordre de quitter le territoire.
Lorsque la commune reconnaît le droit de séjour au citoyen, elle délivre une attestation d’enregistrement. Celle-ci prend la forme d’une annexe 8. Un citoyen de l’Union peut demander à tout moment l’attestation d’enregistrement sous forme papier ou sous forme électronique (carte E).
L’attestation d’enregistrement a une durée de validité maximale de cinq ans. Si le citoyen de l’Union prévoit de séjourner pendant moins de cinq ans en Belgique, la durée de validité de l’attestation d’enregistrement électronique est limitée à la durée indiquée par le citoyen.
Dans les cinq premières années de séjour du citoyen, il peut être mis fin à son séjour par l’OE :
1° Si le citoyen ne répond plus aux conditions de travailleur salarié ou indépendant. Le citoyen conserve néanmoins son droit de séjour :
2° Si le séjour a été obtenu en tant qu'étudiant ou de personne bénéficiant de ressources suffisantes, il peut être retiré si le citoyen devient une charge déraisonnable pour le système d’aide sociale du Royaume. Afin de déterminer cela, il est tenu compte du caractère temporaire ou non de ses difficultés, de la durée du séjour dans le Royaume, de sa situation personnelle et du montant de l'aide allouée.
3° Si le citoyen de l’Union a recouru à la fraude ou à d’autres moyens illégaux qui ont été déterminants pour la reconnaissance du droit de séjour en Belgique, il peut être mis fin à son séjour à tout moment.
4° Pour des raisons d'ordre public, de sécurité nationale, ou de santé publique.
En toute hypothèse, lors de la décision de mettre fin au séjour, l'administration doit tenir compte de la durée du séjour de l'intéressé, de son âge, de son état de santé, de sa situation familiale et économique, de son intégration sociale et culturelle en Belgique, et de l'intensité de ses liens avec son pays d'origine. La décision de retrait doit être motivée en conséquence.
Il est mis fin au séjour par l’OE par la délivrance d’une annexe 21 et il y a retrait de l’attestation d’enregistrement du citoyen.
La décision de refus de reconnaissance du citoyen de l’Union ainsi que toute décision mettant fin au séjour de celui-ci peut faire l’objet d’un recours en annulation devant le Conseil du Contentieux des Etrangers. Ce recours est suspensif. L’étranger est mis en possession d’une annexe 35 qui sera prolongée jusqu’à l’arrêt définitif du CCE.
NB : Le régime relatif aux citoyens de l’Union et assimilés comprend :
Le citoyen de l’Union est un étranger qui possède la nationalité d’un État membre de l’Union européenne et qui se rend ou séjourne dans le Royaume. Ce même régime s’applique aux citoyens du Liechtenstein, de l’Islande, de la Norvège (EEE), et de Suisse.
La demande de séjour permanent est introduite près de l’administration communale du lieu de résidence.
Le séjour permanent doit être demandé avant l’expiration de la durée de validité de la carte de séjour de membre de la famille d’un citoyen de l’Union.
Sanction : si cette demande n'est pas introduite dans le délai imparti, l'OE peut infliger une amende de 200 euros à la personne.
Le séjour permanent peut être demandé si le citoyen répond aux conditions suivantes :
Le citoyen de l’Union doit apporter les documents suivants pour que la commune déclare la demande recevable :
Si ces documents sont déposés, la demande de séjour permanent est actée par la délivrance d’une annexe 22.
Si ces documents ne sont pas déposés, la commune déclare la demande irrecevable au moyen de l’annexe 23.
Si tous les documents qui prouvent les conditions susmentionnées sont déposés, la commune transmet le dossier à l’OE, qui prend une décision dans les 5 mois de la remise de l’annexe 22.
Si l’OE constate que les conditions pour le séjour permanent ne sont pas réunies, il donne instruction à la commune de le notifier par le biais d’une annexe 24.
Si l’OE reconnaît le séjour permanent ou ne prend pas de décision dans les cinq mois de la remise de l’annexe 22, la commune délivre un document attestant de la permanence du séjour.
Le droit de séjour permanent est constaté par un « document attestant de la permanence du séjour », une annexe 8bis. Le citoyen est inscrit au registre de la population.
Ce document peut être demandé sous forme électronique (E+) à tout moment mais il n’est pas gratuit, contrairement à la version papier de ce document.
Le séjour permanent se perd ;
La décision de refus de séjour permanent d’un citoyen de l’Union ainsi que toute décision mettant fin au séjour de celui-ci peut faire l’objet d’un recours en annulation devant le Conseil du Contentieux des Étrangers. Ce recours est suspensif. L’étranger est mis en possession d’une annexe 35 qui sera prolongée jusqu’à l’arrêt définitif du CCE.
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